Le 13 décembre, après deux semaines d’intenses négociations réunissant près de 200 pays et plus de 80 000 inscrits, la COP 28 s’est conclue par l’adoption historique du premier Bilan Mondial (Global Stocktake en anglais). En plus d’avoir acté l’opérationnalisation du Fonds sur les Pertes et Préjudices (en faveur duquel les engagements financiers des États-parties s’élèvent à près de 800 millions de dollars), cette COP a aussi été la première à appeler explicitement à une « transition hors des énergies fossiles » dans son texte final. Sous la présidence des Émirats Arabes Unis, Etat membre de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), des préoccupations importantes et légitimes avaient été exprimées quant au risque que les négociations n’aboutissent pas à un résultat suffisamment ambitieux. Bien qu’il s’agisse d’une étape sans précédent vers l’élimination progressive des combustibles fossiles, de nombreux acteurs ont exprimé leur déception face à l’absence d’une déclaration plus explicite considérant le poids du secteur dans la crise climatique actuelle.

Naviguant dans ces eaux complexes, l’océan a su tirer son épingle du jeu avec une reconnaissance sans précédent de sa contribution à la réalisation des objectifs de l’Accord de Paris. Qu’il s’agisse du préambule ou de la section consacrée aux orientations et pistes pour l’avenir, le potentiel d’atténuation et d’adaptation de l’océan a été pleinement reconnu comme faisant partie des solutions pour faire face aux crises du climat et de la biodiversité.

Alors que les gouvernements se sont accordés sur une décision jugée à la fois historique et faible, plongez dans l’analyse des conclusions de la COP 28 de la Plateforme Océan & Climat .

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Crédit photo: COP28/Christopher Pike